***Admission générale debout***
Revirant tout en émoi depuis la parution de son acclamé Darlène plus tôt cette année, un premier album comme un «opéra post-moderne sur le coming of age d’une génération», la sensation Hubert Lenoir est un messager d’une ère neuve, libérée, plurielle. Les vêtements de sa mère comme premier butin, il affiche un look et une dégaine fluides, affranchis, incitants qui en appellent au fabuleux dans chacun.e. Darlène, c’est un jubilatoire confluent de pop, de R&B, de plastic soul, de glam rock et de jazz. Et Fille de personne II de déjà s’illustrer comme la chanson de l’année.
Première partie
Choses Sauvages

Choses Sauvages, c’est une histoire de chums, une gang de bums qui au secondaire passent leur temps dans les sous-sols de Saint-Eustache à fumer des cigarettes en cachette et à s’échanger des MP3 par e.mails. Lorsqu’ils débarquent à Montréal en 2012, le monde s’offre à eux. La liberté de leur jeune vingtaine les amène à vivre la nuit dans les rues du Plateau où ils trouvent plusieurs de leurs inspirations. Les bars, les dérives, l’amour, la mort… les gars sont déjà bien loin d’Hendrix qui avait influencé leur nom quelques années plus tôt. Ils préfèrent aujourd’hui le new-wave et le funk. L’automne 2018 verra le jour d’un premier album réalisé par Emmanuel Ethier (Chocolat, Jimmy Hunt, Peter Peter… ). Signé chez Audiogram, cet album éponyme plaira autant aux mélomanes par ses influences nichées, du R’n’B à la French touch, qu’au grand public par ses rythmes dansants.
En 2013, Choses Sauvages présente son premier EP Late Night dont les cinq chansons inscrivent le quintette comme l’un des groupes indie-électro-pop montréalais à surveiller. La formation donne une soixantaine de spectacles à travers le Québec, incluant des participations à des festivals de renom (M pour Montréal, Pop Montréal, Coup de Cœur Francophone… ) et des premières parties de Chocolat, Chrome Spaks, The Zolas ou encore Foreign Diplomats. Deux ans plus tard, Choses Sauvages est de retour avec Japanese Jazz, un deuxième EP qui charme la scène émergente par des teintes musicales qui associent low-fi, pop, disco et jazz. Ses sonorités éclectiques traduisent les vastes connaissances musicales de la formation et les talents artistiques de ses membres. Cette même année intervient la parution de L’Épave trouée, première chanson francophone qui se hisse rapidement dans les palmarès universitaires et fait même quelques apparitions sur les ondes des radios commerciales.