ON AIME le roman; on est ému par ce témoignage lucide qui nous fait revivre l’époque du Refus global.

Anaïs Barbeau-Lavalette n’a pas connu la mère de sa mère. De sa vie, elle ne savait que très peu de choses. Cette femme s’appelait Suzanne. En 1948, elle est aux côtés de Borduas, Gauvreau et Riopelle quand ils signent le Refus global. Avec Marcel Barbeau, elle fonde une famille. Mais très tôt, elle abandonne ses deux enfants. Pour toujours.

La femme qui fuit, c’est le récit de vie de cette femme explosive, restée en marge de l’histoire, qui traversa librement le siècle et ses tempêtes. Pour sa petite-fille Anaïs, c’est aussi une adresse, directe et sans fard, à celle qui blessa sa mère à jamais.

La femme qui fuit, un livre qui a su séduire tous ceux qui l’ont lu depuis sa parution en 2015 aux éditions Marchand de feuilles.

Informez-vous des activités de médiation concernant les artistes du Refus global.

Texte Anaïs Barbeau-Lavalette
Mise en lecture Brigitte Haentjens
Musique Bernard Falaise
Sur scène Auteure et lectrice Anaïs Barbeau-Lavalette
Lectrice Catherine de Léan
Musicien Bernard Falaise ou Claude Fradette.

Durée 1 h 20 sans entracte