Drame – VOSTF
De Ziad Doueiri
Avec Adel Karam, Kamel El Basha, Camille Salameh, Diamand Bou Abboud.
Liban – Belgique – Chypre – France – États-Unis.
2018.
112 min.
(G)

Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine à la Mostra de Venise (2017)

Beyrouth, aujourd'hui. Une simple insulte est proférée, mais ne peut être pardonnée. Celle-ci amènera Toni, un chrétien libanais, et Yasser, un réfugié palestinien, jusqu'en cour où ils devront débattre de leurs opinions. Un véritable cirque médiatique se créera autour de ce procès dans lequel on ira de révélations en révélations. Les deux hommes se retrouveront rapidement au cœur d'un scandale politique, alors que l'opinion de la nation libanaise est divisée. De vieilles blessures seront ouvertes pour tous.

« Un modèle d'écriture. Un film qui a du souffle et qui fait résonner fort son profond humanisme. » (Bande à part)

INVITÉ SPÉCIAL : Antoine Zeind, distributeur


À propos du film,
par Pierre Mondor, professeur responsable du comité de programmation

L’insulte qui dégénère

Le réalisateur Ziad Doueiri né au Congo possède aujourd’hui une triple nationalité libano-américano-française.  Il a étudié aux États-Unis et a travaillé comme assistant-caméra pour quelques films avec entre autres Quentin Tarantino.   

Dans ce 4e long métrage, il aborde le racisme qui n’est pas un monopole occidental. Le film se passe dans un Liban contemporain et, tout en finesse, révèle les origines historiques du conflit.

La réalisation et le jeu des acteurs sont remarquables.  La sympathie du spectateur se déplace d’un personnage à l’autre. L’acteur palestinien, Kamel El Basha, a remporté le Prix d’interprétation à Venise en 2017.

Nommé dans la très courte liste des meilleurs films en langue étrangère aux Oscars 2018, L’insulte est interdit en Palestine et en Jordanie.

Comment cette œuvre a-t-elle été choisie par un distributeur québécois pour être projetée ici? Qu’est-ce qui a motivé A-Z films à prendre ce risque?  Nous aurons la chance de poser ces questions au distributeur lui-même après la projection.

À lundi !

Pierre Mondor